Enquêtes finances et énergie de la FHF Nouvelle-Aquitaine
Découvrez les résultats des enquêtes menées par la FHF Nouvelle-Aquitaine sur la situation financière des établissements publics de santé et l’évolution des coûts de l’énergie.
S’agissant de l’enquête relative aux situations financières, il est ressorti :
- Pour l’exercice 2021, une augmentation du nombre d’établissements publics de santé en déficit (48,5%) comparé à l’exercice 2019 (43,75%) ;
- Pour l’exercice 2022, des perspectives de déficit confirmées malgré les dernières notifications de crédits (6ème notification régionale suite à la publication de la C4).
En effet, parmi les 29 établissements publics sanitaires répondant hors santé mentale
- Seulement 4 établissements seraient en excédent
- 4 établissements approcheraient l’équilibre
- 24 établissements projettent un déficit inférieur à 6% des produits
- 1 établissement fait état d’une perspective de déficit supérieur à 6%
- Le déficit moyen des établissements en déficit (hors CHU) s’élèverait à 2,22 % des produits
En revanche, les 8 établissements de santé mentale répondant font état d’un résultat à l’équilibre ou en excédent (+ 1,14 % en moyenne) ;
- Pour l’exercice 2023, la situation ne semble pas s’améliorer. Près de 93% % des établissements MCO répondants ont présenté un EPRD (budget prévisionnel) en déficit, en moyenne, à hauteur de 9,76 % des produits.
S’agissant de l’enquête relative à l’évolution des coûts de l’électricité, elle fait ressortir une hausse supérieure aux prévisions
- Les factures d’électricité du premier trimestre 2023, pour les établissements qui les ont reçues, augmentent en moyenne de 280 % (soit un coefficient multiplicateur de 3,80 en moyenne), amortisseur/bouclier intégré, avec des situations contrastées ;Si quelques établissements ont pu bénéficier d’une stabilité des coûts (notamment en cas de changement de fournisseur), d’autres ont constaté des pics jusqu’à de + 600% par rapport aux factures du premier trimestre 2022 ;
- Si quelques établissements ont pu bénéficier d’une stabilité des coûts (notamment en cas de changement de fournisseur), d’autres ont constaté des pics jusqu’à de + 600% par rapport aux factures du premier trimestre 2022 ;
- Il convient, cependant, de relativiser, dans la mesure où les montants des factures du premier trimestre 2023 ne peuvent servir de référence à des projections mathématiques d’atterrissage budgétaire 2023 pour deux raisons suivantes :
- Une extrême horo-saisonnalité des prix du BPU UNIHA 2023 avec des heures pleines hiver très élevées (sur les journées de janvier à mars et de novembre à décembre) et des heures pleines et heures creuses été beaucoup plus basses (d’avril à octobre). Ainsi, les factures d’été devraient présenter des montants négatifs sur les heures creuses ;
- L’amortisseur déduit des factures du premier trimestre est prévisionnel et non définitif, une régularisation interviendra en cours ou en fin d’année.
Commentaires récents